ZERO PHYTO sur notre commune, comment faire ?

Qu’en est-il des pratiques concernant l’entretien des espaces verts de la commune ? Le Maire est responsable et doit s’assurer que réellement plus aucun produit phyto ne soit pulvérisé dans l’espace public. Nous nous engageons à prendre cette question très au sérieux et à mettre en place rapidement toutes les mesures nécessaires pour que la loi soit totalement appliquée à Grossoeuvre. Sur ce dossier aussi les habitants pourront juger sur des documents certifiés.

Quant aux habitants, il faudra les informer de la démarche « zéro-phyto » et les associer pour qu’ils acceptent les évolutions nécessaires pour améliorer notre environnement. Les herbes folles, ne sont pas de la saleté, mais le signe d’une biodiversité végétale urbaine en bonne santé.

Vous pouvez relire l’article sur le Conseil municipal de 23/11/2017.

Documentation sur la question :  QUE DIT LA REGLEMENTATION ?

A l’exception des produits de biocontrôle, des pesticides utilisables en agriculture biologique et des produits à faible risque, il est interdit d’utiliser des produits phytosanitaires depuis le 1er janvier 2017 pour l’entretien des espaces verts, forêts, de la plupart des voiries ou des promenades accessibles ou ouvertes au public et relevant du domaine public. Certains endroits ou situations (cimetières, prévention d’accidents sur la voirie…) restent des exceptions où les produits phytosanitaires sont utilisables.
(loi Labbé n°2014-110 du 6 février 2014 visant à mieux encadrer l’utilisation des produits
phytosanitaires sur le territoire national). La mesure a été étendue aux particuliers en 2019.

Depuis le 1er janvier 2017 l’usage de pesticides par les collectivités locales pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et voiries (sauf cimetières et abords de stades) est prohibé pour vos employés communaux

La démarche vers le zéro phyto

La démarche de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires est accompagnée, reconnue et valorisée par différents dispositifs. Quelle finalité ? Comment y parvenir ?

  • La Charte Zéro Phyto

Une Charte régionale « Objectif Zéro Phyto dans nos villes et villages » permet aux collectivités d’atteindre les objectifs du plan ECOPHYTO2 et de faire reconnaitre cet engagement.

Il y a 4 niveaux d’engagements, le niveau ultime étant « Terre Saine » qui correspond à la suppression totale de tous les pesticides sur tout l’espace public de la commune.

  • Le PAPPH : Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles

Le PAPPH est un outil qui permet d’atteindre les niveaux d’engagements de la Charte. Il accompagne les gestionnaires d’espaces publics dans la conception d’une conduite raisonnée des opérations de désherbage, de lutte contre les nuisibles et des pratiques horticoles. C’est un guide de bonnes pratiques adapté à chaque commune, qui consiste à :

  • Réaliser un diagnostic cartographique quantitatif comprenant le recensement des espaces verts, l’identification de leur typologie, de leur usage, de leur fréquentation…
  • Diagnostiquer vos matériels et vos pratiques.
  • Mettre en place une stratégie d’intervention et un plan d’action adapté à chaque type d’espaces.
  • Identifier les besoins en équipement pour élaborer une demande de subvention sur le matériel
  • Optimiser les outils et le temps nécessaire à l’entretien.
  • Mettre en place des outils de communication

https://aude.chambre-agriculture.fr/agroenvironnement/agroecologie/demarche-zero-phyto-sur-ma-commune/

Nous regrettons que lors des débats au Conseil municipal du 23/11/2017, nous ayons encore une fois différé les actions et parler de réflexion (d’ailleurs nous n’en avons jamais eu aucune sur le sujet contrairement à ce qu’indique le compte rendu). Il y a tellement de sujets qui attendent à Grossoeuvre.

Qu’en est-il des pratiques des entreprises d’espaces verts en contrat avec la commune ? Le Maire est responsable et doit s’assurer que réellement plus aucun produit phyto ne soit pulvérisé dans l’espace public.

Quant aux habitants, il faudra les informer de la démarche « zéro-phyto » et les associer pour qu’ils acceptent les évolutions nécessaires pour améliorer notre environnement.

Les Grandisylvains devront eux aussi changer leur regard sur les herbes folles, qui ne sont pas de la saleté, mais le signe d’une biodiversité végétale urbaine en bonne santé.

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