La compétence de la commune dans le domaine social est très réduite car c’est du domaine du département. En effet, toutes les aides sociales sont encadrées par des barèmes, des montants d’allocations fixes, des situations familiales particulières.

Alors la question de savoir quelle peut être la politique sociale à Grossoeuvre est relativement hors sujet. Pour les grandes villes le centre communal d’action sociale joue un rôle d’atténuation pour des personnes en très grandes précarité. Le budget du CCAS autrefois indépendant est aujourd’hui incorporé dans le budget global. Moins de 200 € ont été versé en 2019 à Grossoeuvre pour des habitants en difficulté.

En effet, une petite commune peut porter secours ponctuellement à  des familles touchées par un événement brutal (incendie, décès) qui peut les faire basculer dans  un grand dénuement.  La commune peut aider en fournissant un logement provisoire, une aide financière, un appel à la population, etc.

Une petite commune peut subventionner un voyage scolaire, un projet individuel pour un handicapé, etc. Dans ce cas une commission peut être réunie pour étudier les dossiers et accorder selon des critères définis des petites subventions.

Le CCAS de notre village ne joue plus son rôle depuis quelques années. Il n’y a plus de procédure cadrée et effective. Lors du dernier Conseil municipal en janvier 2020, il a été voté une aide pour un voyage scolaire d’un jeune du village. Ce n’est pas  la demande ni le vote qui est choquante. Mais bien, l’absence d’informations aux familles qui sont tout autant dans le besoin  et qui ne demandent pas d’aide financière à la commune.

Pour que tous les habitants aient les mêmes droits, il faut définir une procédure (niveau des revenus, charges familiales, etc) et la faire connaitre. Le Budget n’est pas extensible, donc il faudra partager équitablement l’aide totale.

Comme tous les dossiers, nous devons mettre tous les habitants sur un même pied d’égalité et que l’information soit disponible pour tous.