La loi sur la transition énergétique adoptée en juillet 2015, prévoit qu’au 1er janvier 2017, les collectivités auront interdiction de pulvériser des produits chimiques, pesticides, fongicides et herbicides, dans l’espace public. Les services municipaux chargés en France de l’entretien des parcs, des bacs à fleurs, des cimetières, des trottoirs et de la voirie devront donc changer leurs habitudes, se mettre au vert et adopter les bonnes recettes zéro phyto,
Le zéro pesticide dans les espaces verts – les parcs, promenades, forêts, jardins publics- ne doit pas être un vœu pieux, c’est une obligation légale.
En Conseil municipal, Mme Le Bonté a demandé à M. le Maire si la loi ne prévoyait pas déjà « zéro-phyto » dans les lieux publics. Il a répondu que Grossoeuvre n’était pas concerné par cette loi ce qui est une erreur, et il le sait très bien.
En effet, M. Colleu notre Maire est aussi le Président de notre syndicat de l’eau, le SAEP. Ce dernier gère et surveille l’eau que nous buvons. Depuis plusieurs années, les informations relatives à cette loi de l’Agence de l’eau a été portée à la connaissance des communes et des syndicats d’eau. Fin 2017, près d’un an après l’entrée en vigueur de la loi, cette Agence a contraint M. Colleu en tant que Président du SAEP, à solliciter toutes les communes dans le périmètre du syndicat d’eau pour qu’elles délibèrent sur un engagement « zéro-phyto ». Sans ces délibérations, l’Agence de l’eau ne versera aucune subvention au SAEP.
Nous regrettons que lors des débats au Conseil municipal du 23/11/2017, nous ayons encore une fois différé les actions et parler de réflexion (d’ailleurs nous n’en avons jamais eu aucune sur le sujet contrairement à ce qu’indique le compte rendu). Il y a tellement de sujets qui attendent à Grossoeuvre.
Qu’en est-il des pratiques des entreprises d’espaces verts en contrat avec la commune ? M. le Maire est responsable et doit s’assurer que réellement plus aucun produit phyto ne soit pulvérisé dans l’espace public.
Quant aux habitants, il faudra les informer de la démarche « zéro-phyto » et les associer pour qu’ils acceptent les évolutions nécessaires pour améliorer notre environnement.
Les Grandisylvains devront eux aussi changer leur regard sur les herbes folles, qui ne sont pas de la saleté, mais le signe d’une biodiversité végétale urbaine en bonne santé.