Toutes les données sur l’évolution de la population de Grossoeuvre.

Nous avons décidé d’ouvrir un dossier sur la situation démographique de notre village afin de mesurer les évolutions passées et de procéder à des prévisions crédibles. Nous sommes allés consulter les documents d’urbanisme émis jusqu’en octobre 2016 et nous pouvons affirmer qu’en 2020 la population de Grossoeuvre atteindra 1500 habitants.Nous avons déterminé le nombre d’habitants en multipliant par 3 le nombre prévisibles d’habitations afin de déterminer le nombre d’habitants. Nous avons obtenu des résultats très proches de la réalité pour les années passées (entre 2008 et 2016) ce qui nous conforte dans nos prévisions. L’urbaniste rencontrée nous a indiqué que l’on multiplie en général par 3.5 et pour les logements sociaux on doit même multiplier par 4. (nous sommes donc sans doute en dessous de la réalité mais cela n’a pas d’importance, nous voulons juste montrer les tendances). De même, la population réelle est observée l’année suivante du permis, ce qui ne compromet pas la tendance.graphique-population1Nous pouvons ainsi vous fournir des éléments d’appréciation objectifs issus des registres de la mairie. Il ne faut pas discuter vaguement sur un sujet aussi sérieux. Nous, élus de l’opposition, nous en profitons pour relancer le débat sur l’accroissement très rapide de la population suite au démarrage des chantiers du lotissement du Bourdonné à Cissey et celui des logements sociaux au coeur de Grossoeuvre.

Nous faisons remarquer que le PLU prévoyait 10 maisons par an sur 15 ans soit 150 maisons au total. M. Lainé répond que le problème est que l’on ne peut pas faire un lotissement de 3 maisons. La zone du Bourdonné comprend environ 5 hectares. Lors du PLU les terrains devaient  comprendre 1200 m², aujourd’hui c’est seulement 600 m². Donc on peut construire 2 fois plus de maisons. 45 parcelles sont aujourd’hui ouvertes à la vente à Cissey et 27 logements sociaux rue Romaine sont en chantier.

Et ce n’est pas fini, un lotissement de 13 maisons sera sans doute autorisé d’ici quelques mois. Beaucoup de particuliers divisent leurs terrains et il reste encore des terrains aujourd’hui urbanisables  qui n’ont pas encore déposé de demandes.

Le PLU date de 2009 et le premier lotissement a démarré les formalités en 2011 (la sente jurée). Le lotissement du Bourdonné a pris un an de retard en raison des fouilles archéologiques et le lotissement des logements sociaux « éco-quartier »du Chêne a été lancé en 2010 puis totalement repris par la Siloge en 2013. Ces retards conduisent à cet afflux d’habitants élevé qui n’a pas été réparti dans le temps ce qui risque de provoquer un engorgement important à l’école. Vous pouvez constater les chiffres des enfants réellement scolarisés sur le graphique précédent.

Il aurait fallu retarder et décaler les lotissements sur quelques années de plus. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? La municipalité ne se pose pas de question de l’intégration des nouveaux arrivants alors qu’il faudrait agir pour préserver l’esprit village tant apprécié des anciens habitants. Il est nécessaire de proposer des services adaptés aux jeunes ménages et d’agir pour développer des relations intergénérationnelles et de voisinages. Trop d’arrivants en si peu de temps demande des actions volontaires pour que Grossoeuvre ne devienne pas un village dortoir. Ils ont voulu accroître la population, maintenant il va falloir s’activer pour préserver notre qualité de vie à tous.

 

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